Comme à son ouverture le 29 octobre 2015, la seconde session plénière du Conseil National de la Démocratie (CND) qui a clôturé ses travaux le 6 novembre 2015 à Libreville, assortis des recommandations a une fois de plus, été rehaussée par la présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, le professeur Daniel Ona Ondo qui était assisté pour la circonstance, du ministre en charge des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, professeur Léon Nzouba, des représentants des institutions constitutionnelles , du corps diplomatique et de plusieurs personnalités politiques et de la société civile, toutes membres de cette institution.
Après l’exécution de l’hymne national, les invités ont suivi avec une attention particulière la lecture du rapport général lu par Saint-Thomas Leckogo Lekounda, rapporteur général. Dans ce document, le CND a fait certaines recommandations, notamment la limitation à deux du mandat présidentiel de 7 ans, le retour à un scrutin majoritaire uninominal à 2 tours, la limitation à 80 ans, de l’âge du prétendant à la fonction présidentielle, l’organisation d’un dialogue national inclusif, l’érection du CND en institution constitutionnelle, un délai de 48 heures pour que le président de la république élu nomme son Vice-président ; autant de suggestions qui ne représentent que des avis, en attendant d’être soumis à l’approbation du parlement et du gouvernement de la République.
Dans son allocution de clôture, le Président du CND, Me Séraphin Ndaot Rembongo a rendu un hommage mérité au chef de l’Etat pour avoir facilité la réactualisation du Conseil National de la Démocratie et lui redonner ses lettres de noblesse. Se réjouissant au passage de l’attractivité que confère finalement cette institution auprès des partis politiques et associations reconnues, il a fait remarquer que cela témoignait de son enracinement progressif dans l’échiquier des institutions de la République. Aussi, a-t-il vivement remercié le Premier ministre, chef du gouvernement, Professeur Daniel Ona Ondo qui, en dépit de ses lourdes fonctions, a rehaussé de sa présence, l’ouverture et la clôture de cette seconde plénière. Avant de clore son propos et saluer ses collègues membres de droit dont Jules Aristides Boudes Ogouliguendé et Louis Gaston Mayila, Me Séraphin Ndaot Rembongo a fait savoir qu’on peut ne pas être d’accord sur tout, mais, néanmoins être s’accorder sur l’essentiel parce qu’il faut décrisper le climat politique actuel, et infléchir la courbe de la méfiance et de l’animosité ambiante et aussi, rétablir l’entente et la détente entre les citoyens d’un même pays.