Nommé il y a plus d'un mois, le nouveau directeur général de l'Enseignement privé catholique vient de prendre ses fonctions. Pour une durée de 10 ans, comme l'indiquent les textes, le nouveau patron aura pour mission principale de redonner à ce secteur de l'éducation son image d'antan.
LA direction nationale de l'Enseignement privé catholique (EPC) sera dorénavant sous la direction de l'abbé Félicien Bakita Moulili, en remplacement de Paulin Dieudonné Edou Akué, appelé à faire valoir ses droits à la retraite. La cérémonie de passation de charges entre les deux responsables s'est déroulée vendredi dernier à la direction générale de l'École normale catholique des instituteurs. En présence des représentants du ministère de l'Éducation nationale et des membres éminents de cette confession religieuse, dont l'archevêque de Libreville, Monseigneur Basile Mvé Engone.
Le nouveau directeur national aura, entre autres missions, de redonner à l'enseignement privé catholique ses lettres de noblesse. « Redorer le blason de l'EPC. Car, le monde de l'éducation connaît des problèmes et l'ordre d'enseignement catholique n'y échappe pas. A cela, nous devons donc inclure la volonté partagée de rejeter la médiocrité au caractère sacerdotal pour arriver à l'excellence», a fait remarquer le nouveau directeur.
Ainsi, l'abbé Félicien Bakita Moulili aura à assumer ses nouvelles charges, dix ans durant, selon les textes en vigueur, en mettant en exergue la formation. Car, comme il l'a souligné, « la formation intégrale de l'homme et la recherche de son salut sont deux missions qui préoccupent au premier chef l'église et ses responsables (...). L'école étant un moyen dont elle se sert pour réaliser sa mission, elle a donc du prix aux yeux de l'église».
Conscient de l’importance des responsabilités qui lui ont été confiées, le nouveau directeur national sollicite de la part de ses collaborateurs, indulgence et soutien, afin de surmonter les difficultés. «T el que Moïse à qui Dieu confia la mission d'aller sauver les fils d'Israël, qui suis-je pour aller trouver Pharaon et libérer les fils d'Israël ? En plus, je ne sais pas parler (...) mais cela n'a pas empêché Moïse de réussir, grâce à l'assistance de Dieu et la collaboration d' Aaron (...)? Je crois qu'aujourd'hui encore, la grâce de Dieu ne fera pas défaut, car elle me précède (...)», a proclamé l'abbé Félicien Bakita Moulili.
Reconnaissant qu'il n'est pas seul, il peut donc compter sur « tous les ''Aaron'' que son prédécesseur a pris soin de préparer pour m'aider dans l'accomplissement de cette tâche.
Le promu a, enfin, exprimé sa gratitude à l'endroit de son prédécesseur pour l'immense travail abattu durant ses quatorze ans à la tête de l'enseignement catholique.
