Le Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal) sera l’objet d’une mission d’évaluation du 9 au 20 novembre prochain.
Le projet d’aménagement d’un centre d’appui à la pêche artisanale sera soumis à une évaluation ex-post entre le 9 et le 20 novembre prochain. «Cette (évaluation) sera déterminante pour un véritable envol des activités du Capal», précise un communiqué de l’Agence nationale des pêches et de l’aquaculture (ANPA). Financé par le Japon à hauteur de 5,7 milliards de francs sous forme de don, le Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal) a pour mission de contribuer non seulement à promouvoir la pêche, mais également à stabiliser l’approvisionnement de Libreville en produits halieutiques afin de contribuer à la sécurité alimentaire. Malheureusement, depuis son inauguration en septembre 2011, le Capal a du mal à prendre son envol, contrairement aux centres de pêche de Port-Gentil et Lambaréné.
Parmi les difficultés auxquelles sont confrontées les parties prenantes au fonctionnement du Capal figure l’échange que doivent assurer des pirogues qui vont chercher les produits sur les navires de pêche pour les déposer sur le quai aménagé à cet effet. Les infrastructures et la profondeur des eaux ne sont pas forcement favorables à l’accostage des navires. Désormais sous tutelle de l’ANPA, en lieu et place de la direction générale des Pêches et de l’Aquaculture (DGPA), le Capal entend dynamiser ses activités en installant en son sein le bureau des autorisations des pêches et de celui des statistiques en vue d’assainir le secteur, régulièrement confronté à l’envol des prix. Il est aussi prévu de construire un centre de surveillance, une école accompagnée de dortoirs ainsi qu’une écloserie spécialisée dans l’aquaculture maritime et autres équipements sportifs, en l’occurrence une rampe de mise à l’eau, un beach pour permettre aux pirogues d’accoster et un hangar.
Vivement la construction de ces infrastructures pour l’accès effectif des populations à des produits de qualité à moindre coût, en plus de l’encadrement des pêcheurs et commerçants.