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Au 3è Forum du sommet Inde-Afrique, Ali Bongo pour une coopération franche
Publié le vendredi 30 octobre 2015   |  Gabon Review


3e
© Autre presse par DR
3e Sommet du Forum Inde Afrique (IAFS)
Mercredi 28 octobre 2015. Inde (New Delhi). Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba prend part au 3e Sommet du Forum Inde Afrique (IAFS), placé sous le thème « Un partenariat en marche : vers un agenda de développement dynamique et transformatif ».


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Intervenant le 29 octobre courant, le président de la République a évoqué des sujets aussi variés que le soutien aux projets liés à l’autosuffisance alimentaire, la diversification des économies africaines, le respect de l’environnement et le suivi des partenariats.

Sur la période 2014-2015, le Gabon, sixième fournisseur africain de l’Inde, y a exporté l’équivalent de 793,06 millions de dollars US de bois, ouvrages en bois, minerais, scories et cendres. Si, dans le même temps, les importations de viande, produits pharmaceutiques, fer et acier se chiffrent à 42,67 millions de dollars, beaucoup de choses restent à faire.

S’exprimant devant ses pairs, après son entretien avec le Premier ministre indien, le président de la République a estimé qu’il s’agit désormais de réfléchir à la nécessité de mettre en place un cadre juridique adapté, induisant la signature d’accords de promotion et de protection réciproques des investissements. Pour ce faire, il n’a pas manqué d’appeler à affronter les difficultés du moment. «Il est vrai que notre sommet se tient dans un contexte marqué par l’impact de la chute des prix des matières premières sur nos différentes économies. A cela s’ajoutent les défis liés aux changements climatiques et à la lutte contre le terrorisme international, qui impactent négativement la croissance. Mais nous avons tous, quelles que soient nos zones géographiques respectives, des moyens divers pour bâtir des stratégies appropriées pour venir à bout de ces fléaux», a-t-il lancé, ajoutant que seule une coopération franche peut permettre d’atteindre les objectifs des différents pays. «Nous avons tous fait le choix judicieux de la transformation de nos économies. Il est donc urgent, dans le cadre de notre partenariat, que l’effort d’appui à l’industrialisation des économies africaines soit intensifié et accéléré», a-t-il déclaré, se disant convaincu que «la coopération sud-sud» rendra les économies du Sud moins sujettes aux effets pervers du marché international. «C’est dans ce sens que je plaide pour que d’ici à 2020, plus aucune de nos matières premières ne soit exportée sans avoir subi au préalable au moins une première transformation», a-t-il appuyé.

Ayant encouragé la création d’une chambre de commerce conjointe ainsi que d’un conseil d’affaires afro-indien, Ali Bongo a estimé que ces outils sont de nature à favoriser «un rapprochement bénéfique des secteurs privés indiens et africains», à travers «l’extension du régime de préférence tarifaire à taux zéro offert par l’Inde, à l’ensemble du continent africain, (qui) favorisera un accroissement substantiel des échanges commerciaux, déjà encourageants, entre (les) deux espaces». Sur la question environnementale et les impacts des projets de développement sur les populations, il a appelé les investisseurs indiens à «soutenir les efforts du Gabon dans la mise en œuvre du programme Graine», recommandant d’«inclure le Mécanisme de développement propre (MDP), préalablement à l’éligibilité d’un projet afin de ne pas compromettre le bien- être des générations futures». «Cette exigence, a-t-il précisé, s’inscrit dans la droite ligne des Objectifs du développement durable (ODD), notamment en ce qui concerne les défis liés à la préservation de l’environnement et à la lutte contre les changements climatiques». Enfin, préoccupé par la non-effectivité d’un nombre conséquent de projets initiés avec certains pays du continent, il a souligné «la nécessité de mettre en place un rigoureux mécanisme de suivi-évaluation périodique garantissant la mise en œuvre efficiente de tous (les) projets».

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