Le suivi de l’African growth and opportunity act (Agoa) était au centre de la récente audience entre la ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat, du Tourisme et du Développement des services et l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon.
La ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat, du Tourisme et du Développement des services s’est récemment entretenue avec l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon. Parmi les questions évoquées, la dynamisation des relations entre les deux pays, mais également le suivi de l’African growth and opportunity act (Agoa). Cynthia Akuettey et Madeleine Berre pensent que les échanges économiques entre le Gabon et les Etats-Unis peuvent prendre une dimension plus importante que ce qui se fait actuellement. Si le Gabon capitalise les opportunités d’affaires offertes par les États-Unis, sa balance commerciale peut substantiellement changer. «Nos entreprises et partant nos artisans, doivent s’adapter aux standards internationaux afin de mieux se vendre.», a commenté la ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat, du Tourisme et du Développement des services.
Concernant l’Agoa, Madeleine Berre a rassuré son interlocutrice du suivi permanant de ce dossier et de la prise en compte de la nécessité de vulgariser cet instrument économique afin d’en faciliter l’appropriation par les opérateurs économiques. Ce suivi va se matérialiser très prochainement par la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’Agoa et la désignation d’une équipe permanente. Une démarche d’autant plus nécessaire qu’en 15 ans, la commission de l’Union africaine estime que «l’utilisation des avantages nés de l’Agoa, n’a pas été optimisée», préconisant l’ouverture du marché américain aux exportations de produits non pétroliers et non vestimentaires.
Votée en mai 2000 par le congrès américain sous Bill Clinton, l’Agoa vise à favoriser l’accès et les possibilités d’investissements en Afrique subsaharienne. Cette loi supprime, entre autres, tout contingentement aux textiles et vêtements en provenance d’Afrique subsaharienne.