Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Port-Gentil/Causerie du MPR : Liste électorale, candidature de Jean Ping et bilan d’Ali Bongo, au menu
Publié le mardi 27 octobre 2015   |  Gabon Review


Féfé
© Autre presse par DR
Féfé Onanga, président du MPR


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Mouvement populaire des radicaux (MPR) a organisé le 24 octobre dernier une grande causerie au quartier Bazar-de-la-Mosquée, dans le 3e arrondissement de la capitale économique.

Les Port-Gentillais ont répondu massivement à l’invitation de l’association de Féfé Onanga qui vient, une fois de plus, de faire la démonstration de sa capacité de mobilisation dans la capitale économique. C’est Geoffroy Kendjo Fity, membre du bureau, qui est monté en premier sur l’estrade pour faire la biographie de Jean Ping, candidat choisi par cette association pour la présidentielle de 2016. Une biographie mettant en relief les prestigieuses fonctions occupées par l’homme tant sur le plan national qu’international. Pour le MPR, l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine «est le seul, dans le paysage politique actuel, capable d’offrir aux Gabonais l’alternance». L’orateur en a profité pour annoncer l’arrivée imminente de Ping dans la capitale économique pour une série de rencontres avec les populations.

Delphin Mboumba Moussounda, secrétaire général de l’association, le second orateur, s’est appesanti sur l’opération de révision de la liste électorale dont le lancement est imminent. «Elle permet principalement d’inscrire ceux qui ont 18 ans et de radier ceux qui sont décédés», a-t-il expliqué. Relevant que l’annonce de cette révision par le ministre de l’Intérieur a fait apparaître des divergences au sein de l’opposition gabonaise, il a fustigé l’attitude de «ceux qui appellent au boycott». «Oui à la révision des listes électorales ! Oui à l’enrôlement !» a-t-il martelé. «Pour voter, a-t-il ajouté, nous devons être inscrits sur les listes électorales. Cela nous confère le droit de choisir nos dirigeants de manière libre et démocratique». Pour le MPR, il va sans dire que tous ceux qui appellent au boycott ont un calendrier caché car «tous les signaux montrent que le PDG ne pourra pas gagner en 2016».

«Avec ou sans acte de naissance Ali Bongo sera battu !», a lancé Féfé Onanga, le président de l’association, qui s’est jeté dans une diatribe contre le pouvoir en place. «Le président fête ses six ans au pouvoir sans aucun changement dans la capitale économique. Il nous a promis la zone franche, l’hôpital psychiatrique, l’école de commerce, le grand canal… et finalement un petit Dubaï. Mais qu’avons-nous eu à la place ? Le chômage, l’augmentation vertigineuse du coût de la vie, la clochardisation des populations. Si Ali Bongo avait respecté ses promesses, nous n’en serions pas là. Or nous avons affaire à un plaisantin qui nous rebat les oreilles avec des termes mielleux. Nous n’avons rien vu de concret avec son Pacte social et ne savons dans quelle sauce nous allons être roulés avec son projet Graine. Un chef d’Etat ne peut pas mentir à son peuple tout le temps ! Trop c’est trop ! Toute chose à une fin. Et il est temps de sonner le glas du règne du mensonge», a-t-il déclaré.

Le président du MPR en a profité pour lancer un appel à toute l’opposition afin qu’elle se mobilise pour soutenir la candidature de Jean Ping, «le seul à même aujourd’hui de sortir le pays du chaos dans lequel il se trouve». Pour lui, «les Port-Gentillais devront se battre en 2016 pour qu’après la victoire l’opposition prennent le pouvoir». Et pour cela, il exclut les destructions et la violence. «L’économie est entre nos mains et nous saurons quoi en faire au cas où certains s’aventureraient de voler la victoire du peuple», a-t-il annoncé. Le bureau du MPR a clos la causerie en demandant aux Port-Gentillais de ne plus arborer des tee-shirts à l’effigie d’Ali Bongo et de boycotter les chansons de la mère du président de la République, Patience Dabany. «Ils sont tous les deux à l’origine des malheurs du peuple aujourd’hui. Alors, il est grand temps que nous leur montrons notre mécontentent», s’est justifié le président du Mpr.

 Commentaires