Initié par Rose Christiane Ossouka Raponda, ce programme a effectué son premier arrêt auprès des filles-mères du 3e arrondissement de la commune de Libreville, le 24 octobre courant.
Douze jeunes filles du 3è arrondissement de Libreville ont accueilli, le 24 octobre courant, les premières œuvres du programme «Sisterhood» initié par Rose Christiane Ossouka Raponda. Pour la première étape de cette caravane qui sillonnera tous les quartiers de la capitale, des frais de scolarité dans un centre de formation et des fournitures complètes ont été offerts à quatre personnes tandis que quatre autres ont reçu des microcrédits d’une valeur de 350 000 francs chacune pour la commercialisation du poisson alors que des équipements de coiffure ont également été fournis à quatre jeunes dames.
Selon sa promotrice, ce nouvel instrument vise à éliminer les obstacles à l’autonomisation des femmes. «La marginalisation de la femme et sa considération au sein de la société sont autant de paramètre qui mettent à mal l’idéal de complémentarité des genres et le respect du droit d’égalité des sexes», a affirmé la coordinatrice du programme, Manuella Eyoum.
Essentiellement destiné aux femmes dont l’âge varie entre 15 et 35 ans, ce programme vise, entre autres, la réduction du taux de chômage des femmes et des jeunes filles, la réduction du taux de grossesses précoces et non-désirées, la valorisation de la place de la femme dans la société et, l’intégration de la femme dans le développement du pays. «Nous proposons, via le programme, la réinsertion scolaire, le développement des activités génératrices de revenus, l’octroi de microcrédits pour le lancement ou la poursuite d’activité économique, l’accompagnement à la reconstitution d’acte de naissance et l’immatriculation à la CNAMGS», a précisé le Manuella Eyoum.