Si la sensibilisation aux dangers de ces câbles électriques s'intensifie ces dernières semaines, par l'installation d'alertes sur les terres-pleins des voies, il n'en demeure pas moins que plusieurs endroits où ces fils de courant continuent de traîner à même le sol, représentent des risques énormes pour les populations.
HORMIS les fous du volant, un autre type de danger guette les Librevillois aux abords des voies publiques : les câbles électriques, notamment ceux traînant par terre.
Une récente campagne de sensibilisation à cette menace porte la signature de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG). Celle-ci est matérialisée par des panneaux d'alerte installés sur les terre-pleins, à l'instar de l'axe Charbonnages-Owendo.
Toutefois, l'on est tenté de se demander si cette opération est suffisante, voire idoine, pour enrayer la menace. D'autant qu'à quelques pas de ces signalisations, il n'est pas rare de voir ces mêmes câbles dangereux traîner à même le sol. Et certains usagers de se poser la question de savoir si « solutionner toutes ces défaillances électriques n'est pas plus opportun que la sensibilisation?» Ou " pourquoi ne pas faire les deux ?" Malheureusement, la solution de mettre un terme au "désordre" des câbles électriques ne paraît pas à l'ordre du jour.
En témoigne une image, à quelques mètres de l'échangeur d'Awendjé où, proche d'une de ces signalisations, un fil de courant traîne allègrement pa terre depuis plusieurs semaines, faisant planer le risque d'une électrocution.
Même chose à Plein-ciel, où un parent d'élève, face à un câble de courant dangereusement bas en face de l'école publique du quartier, a également remis en question l'efficacité de cette campagne. « Il y a trop de choses qui me font penser que la seule solution c'est d'éloigner les fils électriques à un endroit où on peut les toucher. D'abord, parce que nous sommes en face d'une école primaire, et la tentation pour les enfants de toucher ces câbles lorsqu'ils traversent la route est grande. En plus, cette place n'est pas assez éclairée la nuit, pour que quelqu'un puisse bien lire leur message. Et pour terminer, tout le monde ne sait pas lire», a estimé ce dernier.
Cette remarque vaut pour de nombreux poteaux électriques installés un peu partout à travers la ville, avec des fils électriques sortis de leur boîtier, et généralement protégés par quelques couches de bandes adhésives. Des images qui ne sont pas pour embellir l'image de la capitale gabonaise, encore moins pour la sécurité de ses habitants.
Vivement que cette menace, comme l'ont eux-mêmes reconnu les responsables en charge de la question, trouve solution dans sa globalité, afin de disposer d'une électrification publique de qualité.
