Au sein du parti au pouvoir, démissions et marchandages se multiplient à mesure que la présidentielle approche. Reste à savoir ce que pèsent les mécontents et s'ils peuvent réellement menacer la domination du PDG.
Une démission, des larmes et un malaise… Le 2 octobre, Jean-François Ntoutoume Emane, 76 ans dont sept comme Premier ministre du Gabon, a confirmé le sens dramatique qui l’a toujours singularisé. Dans les jardins de son immense propriété de Libreville, la silhouette voûtée sur un lutrin, le patriarche s’adresse à un parterre de personnalités parmi les plus connues de l’establishment sous Omar Bongo Ondimba. Il y a là l’ancien vice-président, Didjob Divungi Di Ndinge, trois anciens chefs du gouvernement (Casimir Oyé Mba, Jean Eyéghé Ndong et Raymond Ndong Sima), l’ancien vice-Premier ministre Louis-Gaston Mayila, l’ancien ministre Jacques Adiahénot ou encore Zacharie Myboto, le président de l’Union nationale (UN, opposition)…... suite de l'article sur Jeune Afrique