Les nouvelles sont plutôt satisfaisantes pour Maurel & Prom ces derniers temps. Alors que la société d’exploration pétrolière a débuté sa semaine avec une hausse de 2% de son titre en bourse, elle a annoncé avoir reçu de l’Etat gabonais un nouveau permis d’exploration.
Alors que le secteur pétrolier gabonais est encore vivement secoué par la querelle fiscale opposant les autorités du Gabon à la compagnie d’exploitation Total Gabon à qui un avis de redressement et de recouvrement fiscal ont été adressés la semaine dernière, pour certains opérateurs, l’heure est plutôt à la fête. Pour d’autres, les bonnes nouvelles se succèdent. C’est notamment le cas de la société d’exploration pétrolière, Maurel & Prom qui, en plus d’ouvrir sa semaine boursière sur une hausse de 2% à 12,3 euros, a annoncé dans la matinée du lundi 24 février 2014, avoir récemment signé de nouveaux accords de long terme avec l’Etat gabonais.
En effet, selon les responsables de l’opérateur pétrolier et gazier, il s’agit d’un nouveau permis dénommé «Ezanga» qui vient en substitution du permis «Omoueyi». Toute chose qui, selon eux, dénote d’une parfaite collaboration entre les deux parties dont la durée sur le long terme est désormais réaffirmée par les autorités gabonaises.
Le nouveau permis Ezanga s’étend sur une surface d’environ 6 100 km² prenant ainsi en bonne partie les coordonnées de l’ancien permis d’Omoueyi. Pour Maurel & Prom, cette nouvelle acquisition qui nécessite encore d’être entérinée par la promulgation d’un décret du gouvernement gabonais, vise un but : «répondre aux nouveaux objectifs de développement du secteur pétrolier» dans les différents pays où l’opérateur est présent, et au Gabon en particulier.
Selon le communiqué de l’opérateur pétrolier, «le contrat d’exploration et partage de production correspondant comporte deux périodes d’exploration et réattribue à Maurel & Prom Gabon les cinq autorisations exclusives d’exploitation existantes pour une période de 20 ans, et éventuellement 20 ans supplémentaires si les conditions économiques le permettent.» Par ailleurs, les responsables de la société indiquent que le nouvel accord pourrait comporter des modifications sur certaines clauses contractuelles au terme de la première période de dix ans si l’évolution des conditions générales de l’environnement économique mondial l’exige. Mais grâce à ce nouvel accord, «la République gabonaise voit sa participation aux bénéfices de l’exploitation des ressources pétrolières rééquilibrée en sa faveur, principalement à travers une participation portée de 15 à 20% sur le permis d’exploitation et à une augmentation de la redevance minière proportionnelle». Le volet concernant la responsabilité sociétale a lui aussi été renforcé, et Maurel et Prom promet de se montrer «exemplaire» en la matière.