Les déplacements à Fougamou deviennent de plus en plus difficiles à raison d’une insignifiante présence de taxi.
Il faut traverser toute la ville de Fougamou à pieds pour aller d’un quartier à l’autre, de Bassali à Bongaville, environ 1,5Km. Au milieu des années 90, des particuliers se sont lancés dans le transport en commun, mais le piteux état des routes de Fougamou à l’époque les avait découragés.
« J’ai essayé de circuler avec mon véhicule, les voiries n’ont pas motivé à poursuivre l’aventure », dit dans une amertume certaine, Junior.
La demande étant tellement forte que le conseil municipal avait mis en circulation vers 2006, quelques taxis. La ville s’agrandit, la population augmente également, les 3 taxis de la mairie de Fougamou ne parviennent plus à desservir tout le circuit urbain.
« Je ne m’en sors pas », lâche Moussa au volant de l’unique taxi bus.
Les petits taxis sont constamment en panne. Rarement, le taxi est là où on l’attend.
Parfois, sous un soleil ardant, l’alternative reste la marche.
« Il m’arrive de faire une semaine sans oser attendre un éventuel taxi », raconte Diane, une enseignante de la localité.
Le nouvel édile, Serge Mboula, est conscient que dans le développement de sa ville, il faut tenir du facteur transport urbain. Les tarifs sont abordés, pour l’instant, 100 frs cfa à 200 frs cfa, les mises dépendent des usagers.
Le taxi s’installe peu à peu dans les besoins quotidiens des habitants de Fougamou, mais le nombre insuffisant des véhicules à usage taxi pose problème.
Pour résoudre ce manquement, les autorités municipales devraient, peut-être, augmenter leur parc automobile.
