Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Hache de guerre enterrée entre le Gouvernement gabonais et le Groupement Santullo
Publié le samedi 17 octobre 2015   |  Gabon Review


Hache
© Autre presse par DR
Hache de guerre enterrée entre le Gouvernement gabonais et le Groupement Santullo


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La hache de guerre déterrée, il y a quelques mois du fait de grosses factures impayées à Guido Santullo, PDG du Groupement Santullo Holding, a été enterrée à la faveur d’un accord signé le 16 octobre 2016 au ministère de la Justice. 42 milliards de Francs CFA ont été débloqués en attendant que tout rentre dans l’ordre.

Un début de solution aux factures impayées sur les travaux réalisés par l’entreprise Sericom Gabon du Groupement Santullo Holding, a été trouvé après la récente rencontre entre M. Santullo et le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Après des procès intentés et la saisie conservatoire, en septembre dernier, du Pozzo di Borgo (l’hôtel particulier de luxe acquis à Paris pour 65 milliards de francs par le Gabon en 2010) afin de mettre la pression sur le gouvernement gabonais, le patriarche du Groupement Santullo Holding s’est effectivement assagi entretemps, optant pour le dialogue et la discussion plutôt que le bras-de-fer. Un revirement qui a conduit à la signature d’«un protocole d’accord transactionnel» présidé par le ministre de la Justice, Séraphin Moungounga, en présence du ministre du Budget, Christian Magnagna, et du Conseiller du président de la République, Yves-Fernand Manfoumbi.

«L’accord que nous avons signé concerne la reprise des chantiers, le paiement et certaines modalités techniques qui n’existaient plus sur les chantiers et que nous avons demandé de faire appliquer», a expliqué Guido Santullo. L’homme d’affaires Italien a souligné que le chef de l’Etat lui a demandé de venir au Gabon pour une discussion lui permettant d’être fixé sur ce qui s’est passé. «Et c’est grâce à cette invitation du chef de l’Etat que nous nous sommes retrouvés avec tous les ministres et on s’est expliqué. Je me suis expliqué sincèrement, sans rien truquer. J’ai dit la sincère vérité au chef de l’Etat et je l’ai vu étonné du fait que le groupement Santullo est resté ici au Gabon. Maintenant, l’accord, avant que nous reprenions, c’est que l’Etat débloque 42 milliards de francs CFA.» Un montant qui devrait être débloqué ces jours-ci accompagné d’une «série de billets à ordre sur six mois», a affirmé le PDG du Groupement Santullo Holding, non sans préciser que ce montant ne représente qu’une partie de l’argent qui lui dû, évalué à 175 milliards de francs CFA environ.

Guido Santullo souhaite la vérification de toutes les factures par toutes les missions de contrôle. Ce, notamment du fait que ces missions avaient quitté le territoire gabonais faute de paiement par l’administration. «C’est ça que nous avons arrangé et on a mis un programme en œuvre. J’ai rencontré ce matin, moi-même, le ministre des Travaux publics avec lequel on s’est expliqué sur les termes du démarrage des chantiers, de leur livraison et de la reprise du chantier du pont de Kango qui est aussi à l’arrêt. Le président de la République a tenu à ce qu’on s’accorde sur cette affaire-là et je l’ai fait. Le groupement Santullo tiendra les engagements qu’il a pris aujourd’hui et l’Etat doit tenir les siens, pris avec nous. Et tout ira bien», a-t-il mis en garde.

Guido Santullo a précisé que certains chantiers de la route vont être achevés, d’autres vont être gelés ou mis à l’arrêt. «Ce n’est pas moi qui choisi, c’est l’Etat. Il va me le confirmer», a-t-il fait remarquer, notant que la reprise des chantiers ce même 16 octobre. «Il y a une mission de contrôle sur place à Ndendé et nous avons pu reprendre immédiatement. Sans mission de contrôle on ne peut rien faire», a-t-il laissé comprendre.

Les arriérés de paiement dont il est question ont fait arrêter sept (7) chantiers, selon M. Santullo. Notamment, la route d’Akiéni-Onga, le lotissement de l’hippodrome de Franceville, le Pont de Kango, Tchibanga et Mayumba. «Les trois derniers vont être démarrés, c’est la priorité parce que le chef de l’Etat veut qu’on termine la nationale avant le mois de juin de l’année prochain». Puisse ce nouveau chapitre faire avancer les choses et surtout les chantiers bloqués qui donnaient déjà l’impression d’avoir été définitivement abandonnés et laissés à la merci des vandales et voleurs.

 Commentaires