En prélude à la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques (CCNUCC), l’Institut Français de Libreville abrite une rencontre des organisations environnementales.
En prélude à la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ou Cop21, qui se tiendra au mois de décembre prochain à Paris (France), le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France et l’Institut français du Gabon organisent un forum à l’attention des associations environnementales et autres organisations non gouvernementales à Libreville. Ce forum fait suite aux autres activités initiées depuis mars 2015 dans le cadre du programme «300 jours pour comprendre les enjeux de la lutte contre le changement climatique».
Dans la perspective de la Cop 21, ce forum des associations environnementales se présente comme l’évènement majeur de ce programme pour le dernier trimestre 2015. Pendant ces deux jours, il s’agira de favoriser les échanges entre organisations non gouvernementales, développer des synergies entre acteurs (ONG locales, organisations internationales non gouvernementales, partenaires institutionnels, etc.), mutualiser les bonnes pratiques en matière de gestion de projet environnemental et informer les participants sur les processus de négociations internationales et la place de la société civile.
Trois ateliers articulés ont été enregistrés autour des thématiques : déchet / eau / énergie, préservation de l’environnement, littoral et espaces marins. Les participants ont eu l’opportunité d’échanger leurs expériences, évoquer les facteurs de réussite et les contraintes de mise en œuvre des projets environnementaux. La deuxième journée sera consacrée au financement des projets environnementaux et au rôle des associations environnementales dans les négociations internationales sur le climat.
Rencontre mondiale des leaders politiques, sociaux, économiques et de la société civile, la Cop21 est le plus grand événement diplomatique accueilli par la France et l’une des plus grandes conférences climatiques jamais organisées. Son principal enjeu est «d’aboutir, pour la première fois, à un accord universel et contraignant permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique et d’impulser ou d’accélérer la transition vers des sociétés et des économies résilientes et sobres en carbone». Elle vise aussi à faciliter la mobilisation de 100 milliards de dollars par an par les pays développés, de source publique et privée, à partir de 2020. «Cet engagement, formulé lors de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009, doit permettre aux pays en développement de lutter contre le dérèglement climatique tout en favorisant un développement durable et juste», justifie-t-on.