Le président du Conseil national de la démocratie (CND), Séraphin Ndaot a rencontré lundi le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba pour lui remettre le 1er rapport d’activités de l’institution nouvelle version mais aussi pour parler aussi du fonctionnement de l’institution.
« Je sorts d’ici très heureux des réponses du chef de l’Etat », a déclaré Séraphin Ndaot au sortir du palais présidentiel parlant du budget de fonctionnement de son institution. L’opposant a laissé entendre que le chef de l’Etat lui a donné le feu vert pour débloquer les fonds nécessaires pour l’équipement des locaux du siège.
Créé dans la foulée des accords de Paris de 1994, le CND n’a jamais véritablement fonctionné. Quasiment tous les premiers présidents de l’institution chargée de superviser le dialogue entre les partis de la majorité présidentielle et de l’opposition, ont jeté l’éponge.
Depuis l’installation, début 2015 de Séraphin Ndaot à la présidence du CND, l’opposition radicale refuse d’y siéger, soupçonnant l’institution d’être exclusivement au service du pouvoir. Ce que rejet le régime en place, convaincu, au contraire qu’il s’agit du cadre légal pour ouvrir le dialogue politique réclamé par l’opposition avant l’élection présidentielle de 2016.
Le CND a son siège à Libreville pas loin de l’échangeur de l’ancienne RTG, juste à côté de l’ambassade de Guinée Conakry sur le boulevard triomphal.