Ajustement des politiques budgétaires, surveillance de près des risques, meilleure mobilisation des recettes fiscales, libéralisation des prix des carburants… Ce sont, entre autres, les recommandations du Fonds aux pays producteurs africains durement touchés.
FACE à la dégradation de la situation budgétaire des pays exportateurs de pétrole, en raison de la chute des cours du pétrole, la directrice du département Afrique du Fonds monétaire international, Antoinette Sayeh, a encouragé, une nouvelle fois, à la faveur d’une conférence de presse, les Etats producteurs dont le Gabon, à observer un certain nombre de mesures.
« Les huit pays exportateurs de pétrole, qui comprennent le Nigeria et l’Angola et qui, ensemble, représentent la moitié du PIB de la région, sont encore plus durement touchés. Dans ces pays, la contraction des recettes d’exportation et la sévérité des ajustements budgétaires pèsent sur la croissance, qui devrait fortement ralentir. De 6 %, elle devrait descendre à 3,5% cette année », a indiqué Mme Sayeh.
Pour celle-ci, la baisse prononcée des cours du pétrole rend inévitable un ajustement sensible des finances publiques, même si, reconnaît-elle, la marge d’action pour rendre l’ajustement plus supportable se rétrécit de plus en plus.