La mairie de Libreville a lancé une opération d’entretien des deux cimetières de la commune.
Décriée du fait de l’état des cimetières dont elle la charge, la mairie de Libreville a décidé d’organiser une opération de nettoyage de ces lieux depuis deux mois déjà. Ayant aussi pour mission de gérer les espaces cinéraires, elle est responsable de leur création, leur entretien, leur aménagement, leur extension ou encore leur translation. A Lalala, l’Hôtel de Ville s’est attaché les services d’un prestataire, qui s’emploie depuis plusieurs semaines à désherber et défricher. «Il y a avait tellement d’herbes ici, avant cette opération, que nombre de familles ne savaient même plus où étaient situées les tombes de leurs disparus», a commenté un membre de l’administration municipale, visiblement satisfait du travail accompli. Même son de cloche au cimetière municipale de Mindoubé, où en plus du prestataire, des agents municipaux ont été mobilisés. Comme à Lalala, le site était envahi par les hautes herbes et quasi-inaccessible. «Il ne s’agit pas d’une opération momentanée ou en rapport avec la fête à venir de la Toussaint. Il s’agit d’une prise de conscience du maire, qui a décidé de s’aligner sur ce rôle de la mairie qu’est celui de l’entretien des cimetières». «Il y aura donc, de façon permanente, une équipe en charge du nettoyage de ces espaces, par respect pour nos morts», a-t-il ajouté.
En attendant les solutions à la saturation des cimetières de la ville de Libreville, cette action a été saluée. En 2013, un contrat pour la création d’un cimetière dans la zone de Bambouchine avait été conclu entre le ministère de l’Aménagement du territoire et la Société d’inhumation gabonaise (SIG).
