LA modernisation de l'administration gabonaise plombée par de nombreux dysfonctionnements est au centre des travaux du conseil d'administration de l’École nationale d'administration (ENA) qui se tiennent, depuis hier, au ministère de la Fonction publique. Présidées par le chef de ce département ministériel, Jean-Marie Ogandaga, ces assises sont une occasion, non seulement de dresser un premier bilan des grands axes de la réforme engagée au sein de cet établissement au lendemain de la dernière rencontre tenue en juillet 2010, mais aussi de poursuivre les efforts dans la prospection de nouvelles pistes devant apporter plus de performance et d'efficacité à l'administration gabonaise.
Jean-Marie Ogandaga s'est dit satisfait de ce que certaines difficultés rencontrées par l'ENA ont trouvé des solutions et que d'autres sont en passe de l'être. " Au plan pédagogique, nous pouvons nous satisfaire de la maîtrise des effectifs des apprenants (30 recrutés chaque année) (...); la mise en place d'une salle informatique pour l'indispensable enseignement des TIC ; l'amélioration de l'offre de formation avec la mise en œuvre des enseignements modulaires ; la transformation de la classe de première année en tronc commun et le renforcement du programme de formation continue par la multiplication des séminaires de hauts niveaux", a-t-il déclaré.