Trois jours d'atelier pour envisager les bonnes stratégies de lutte contre la corruption. Un mal endémique qui pénalise la sous région.
Le Rinac (Réseau des institutions nationales anti-corruption) illustre la détermination des États de la sous-région à lutter contre ce fléau transfrontalier qui gangrène le fonctionnement de la plupart des États du continent. Pour preuve, le rapport sur la gouvernance en Afrique de 2009, laisse clairement entendre que '' sur le contient, nombre d'institutions publiques sont corrompues à des degrés divers. Aussi les institutions non étatiques de la société civile ainsi que le secteur privé ne sont pas à l'abri du problème ''.
S'agissant de la sous-région, les conclusions sont édifiantes : '' Plus de la moitié des experts du Cameroun, Congo, Gabon et du Tchad consultés par la Communauté Économique de Afrique (CEA), ont estimé que leur exécutif est corrompu, de même que le pouvoir judiciaire et la fonction publique. 25% d'entre eux ont jugé les organes législatifs considérablement ou complètement corrompus''.