Libreville - Quelques semaines seulement après sa nomination aux prestigieuses fonctions de ministre d’Etat de la pêche et de l’élevage, Gabriel Tchango a bien compris les enjeux et les défis à relever au sein de ce département. Pour y arrivée le ministre d’Etat vient de rendre publique sa feuille de route. Avec moins de 3 % de contribution au Produit intérieur brut (PIB), la pêche et l’élevage doit contribuer fortement à l’économie nationale, cela passe par une organisation des deux secteurs « Nous devons nous employer à réduire le prix du kilogramme de poisson et de viande » pour Gabriel Tchango, l’un des chantiers majeurs sera celui de clarifier les chaines des couts et de mieux analyser, avec d’autres départements impliqués, la chaine de production, distribution stockage et commercialisation des denrées alimentaires, afin d’identifier les nœuds additionnels de prix, les marges excessives, de manière à trouver des poches d’économie sur lesquelles repose les prix.
La feuille de route inspirée du plan stratégique gabonais émergent(PSGE). La dynamique de voir les prix baisser, passe par la gestion des ressources, pour cela il nous faut appliquer les textes qui sont claires, notamment le code de la pêche qui est le fil conducteur du secteur pêche. Mais aussi respecter les périodes de reproduction, afin de laisser la ressource se développer, nous allons réhabiliter les bassins de pêche de l’Estuaire, du Moyen-Ogooué, du Haut-Ogooué, afin de pallier au manque de poisson pendant la période de reproduction et le prix du kilogramme reviendra moins chère et accessible à tous. Ce programme de réhabilitation des bassins de pêche que compte notre pays débutera ce mois d’octobre et commencera par celui de la peyrie, et ainsi de suite selon le programme qui sera élaboré pour la circonstance.
Le souhait du Président de la République pour notre département est la gestion durable des ressources toutes azimuts, nous devons la prélever, commercialisé, la consommer, mais aussi s’avoir la gérer pour les générations futures. L’objectif est de participé à la formation du produit intérieur brut(PIB), afin de sortir notre pays de la dépendance des hydrocarbures. La réhabilitation des bassins de pêche, donnera en six mois de fonctionnement, une production maximale de 300 et 500 kilogramme par mois, et 20 à 50 tonne pour la deuxième année, selon le tableau statistiques du ministère. A côté de la pêche il y a l’élevage qui est également un secteur clé, que nous devons bien développer, veillé à la traçabilité, établir un inventaire et une cartographie du secteur. Cela passe par la consolidation des partenariats avec les organisations sous –tutelle (IGAD) et les organismes internationaux (Jica Japon, FAO, Corep et bien d’autres). Place au travail pour mettre en musique cette feuille de route, que les techniciens de ce département doit se l’approprier.