C’est en présence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, président du Conseil supérieur de la magistrature, que cours et tribunaux ont procédé, hier, au Palais de Justice, à leur rentrée solennelle pour l’exercice judiciaire 2015-2016.
L’AUDIENCE de rentrée solennelle des cours et tribunaux a lieu chaque premier lundi du mois d’octobre. La cérémonie d’hier, dans la salle d’apparat du tribunal de première instance de Libreville, s’est déroulée en présence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, président du Conseil supérieur de la magistrature.
La réquisition de Mme le procureur général près la cour de cassation, Marie Mbanza-Bagny, a retenu l’auditoire par sa teneur. L’on note qu’en dépit des réformes engagées dans le domaine des droits du travail et de l’enfant en passant par la création d’un Centre national d’arbitrage de médiations et de conciliations, la Justice connaît des graves dysfonctionnements dans ses différents services.
Elle a cité “le refus de juger, les retards à vider les saisines, la mauvaise application ou la mauvaise interprétation de la loi, la non-exécution de la chose jugée”. Tout cela, sans même, s’est-elle offusquée, que ces errements soient qualifiés de fautes et leurs auteurs sanctionnés.