DE nombreux élèves en civil, errant dans les préaux, à la recherche d'une liste de classe ou d'un emploi du temps qui tarde à être affiché. Des administrations embouteillées de parents d'élèves aux demandes diverses, ou d'enseignants en quête d'éclaircissements quant à leur charge pédagogique de l'année. C'étaient, entre autres, les images qu'offraient les établissements scolaires de Libreville et ses environs, que nous avons parcourus hier. Les cours n'y ont donc pas débuté dans leur grande majorité, à la date du 5 octobre fixée par les autorités ministérielles en charge de cette question.
« C'est toujours comme ça ! », ont tenté de rassurer certains. Quoi qu'il en soit, beaucoup trop d'établissements en étaient encore, à la suite de la rentrée administrative d'il y a deux semaines, aux formalités d'inscription et de réinscription, de paiement de macaron, etc. C'est le cas au lycée Paul-Emane-Eyeghe d'Oloumi, où de longues files d'attente étaient visibles devant le bureau administratif. Le nouveau responsable des lieux, Georges Elie Mondjo Mabadi, a expliqué ce retard par « une passation de service qui s'est faite en retard, et d'un besoin de toilettage des fichiers de l'établissement ».