Libreville - Dernièrement, Jean Marie Ogandanga ministre de la Fonction Publique a remis au maire Rose Christiane Ossouka Raponda, le rapport d’audit sur les ressources humaines de l’hôtel de ville. Ce document contient concerne les agents, gestion de leurs carrières, système de rémunération. Le rapport d’audit mené par les experts des ministères de la Fonction Publique et du Budget a été rendu public au cour d’une cérémonie officielle à la salle des réunions de l’hôtel de ville de Libreville.
Ce rapport fait des révélations accablantes sur le mode de gestion des ressources humaines, notamment dans la tenue du fichier des agents de cette institution, la gestion des carrières ainsi que dans le système de rémunération. Le document se propose de rééquilibrer cette administration souffrant d’un malaise. Il y est clairement indiqué que la mairie de Libreville enregistre un trop grand nombre d’agents municipaux, recrutés pour la plupart sur des critères peu objectifs. A titre d’exemple, des centaines de personnes exercent avec des arrêtés de recrutement, sans pour autant être connues de la direction des ressources humaines. Pire encore, le rapport d’audit révèle l’existence d’agents émargeant à la mairie de Libreville, mais n’y exerçant pas ou n’étant même pas domicilié dans l’Estuaire. Frappés par la limite d’âge, plusieurs continuent d’être rémunérés, malgré tout. Sur 2 586 agents déclarés l’opération de recensement, elle, n’en enregistré que 2 476 agents.
Cet audit devrait annoncer dans les tous prochains jours certainement des mesures drastiques à l’endroit des agents de la mairie de Libreville.