Le Pr Daniel Ona Ondo ouvrait hier à Libreville la rencontre sous-régionale de suivi et de mise en œuvre des
recommandation de Rome 2014. Pour sujet, les questions liées aux problème de sous-alimentation.
Soixante recommandations avaient été adoptées en 2014, parmi lesquelles le renforcement de l'adoption alimentaire et la transformation des aliments sur le plan local, la mise en place des politiques, les programmes et services visant à améliorer la résilience de l'approvisionnement alimentaire dans les zones exposées aux crises...
Selon les chiffres, la population sous-alimentée d'Afrique centrale va passer de 24,2 millions (1990-1992) à 58,9 millions (2014 et 2016), soit une augmentation de 143,7%. Et cela malgré le fait que la sous-région recèle le plus grand potentiel agricole du continent. Les présentes assises visent donc à faire le point du suivi des recommandations de Rome.
« Comme vous le savez, la nutrition présente un intérêt au-delà de la réduction de la pauvreté et de l'élimination de la faim. Elle contribue au renforcement des mécanismes et instruments de développement tels que les stratégies de croissance économique, la réforme du secteur de la santé , l'amélioration de la gouvernance et les droits de l'homme », a indiqué Daniel Ona Ondo, au cours de son allocution d'ouverture.