Restituant, hier matin, les conclusions d’un travail de recensement, à la demande du maire, le ministre de la Fonction publique, Jean-Marie Ogandaga, a révélé des réalités accablantes dans la tenue du fichier des agents de cette institution, la gestion de leurs carrières ainsi que le système de rémunération.
lumière peut désormais luire sur la question des ressources humaines dans l’administration municipale. Le moins que l’on puisse dire, en effet, est que la mairie de Libreville est en sureffectif. Le rapport de l’audit mené par les experts des ministères de la Fonction publique et du Budget a été rendu public hier matin. Le ministre Jean-Marie Ogandaga en a clairement fait la restitution, en présence du maire de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda, des conseillers municipaux, des partenaires sociaux et des directeurs des services municipaux.
Ce rapport fait des révélations accablantes sur le mode de gestion des ressources humaines à l’hôtel de ville, notamment dans la tenue du fichier des agents de cette institution, la gestion de leurs carrières ainsi que dans le système de rémunération. Lancé en mars 2014, cet audit se propose de rééquilibrer cette administration souffrant d’un malaise. Il y est clairement indiqué que la mairie de Libreville enregistre un trop grand nombre d’agents municipaux, recrutés pour la plupart sur des critères peu objectifs.