A l’ONU, Ali Bongo appelé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour lutter contre le terrorisme, en s’attaquant notamment aux circuits financiers qui alimentent ce phénomène. Ci-après, l’intégralité de la dépêche du Centre d’actualités de l’ONU relative à l’allocution prononcée par le Président de la République lors du Débat général de l’Assemblée générale des Nations unies.
Le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, s’est inquiété lundi de la montée de la menace terroriste en Afrique et a appelé la communauté internationale à renforcer son action à l’encontre des bailleurs de fonds de groupes tels que Boko Haram et Al- Chabaab.
Rejetant dos à dos les groupes terroristes Boko Haram en Afrique de l’ouest et Al-Chabaab dans l’est du continent, M. Bongo a exprimé, dans son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies, son inquiétude face à la menace terroriste qui «ne cesse de s’amplifier».
Le Président gabonais a ainsi appelé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour lutter contre le terrorisme, notamment en s’attaquant aux bailleurs de fonds via davantage de «surveillance des circuits financiers qui alimentent ce phénomène».
Pour plus d’efficacité dans la lutte contre le terrorisme ainsi que pour mieux relever les autres défis mondiaux, M. Bongo a également appelé à réformer le Conseil de sécurité de l’ONU dans le sens d’une démocratisation de son fonctionnement. Il a ainsi demandé une meilleure représentation des différentes régions du monde en son sein ainsi qu’une réforme du droit de véto pour en rationaliser l’exercice.
Le chef de l’Etat gabonais s’est aussi inquiété des retards pris, selon lui, dans les négociations préalables à la tenue du Sommet sur le climat à Paris, en décembre prochain, estimant que le processus est encore loin du consensus nécessaire à la conclusion d’un accord global dans la capitale française.
Enfin, le Président du Gabon a salué l’adoption par l’Assemblée générale d’une résolution à l’initiative de son pays, le 31 juillet, sur le trafic d’espèces sauvages qui traduit selon lui la volonté commune, entre pays d’origine, de transit et de destination, de venir à bout de ce fléau.