Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a invité l’Afrique et l’Amérique du Sud, «les deux poumons de la planète», à rechercher l’établissement d’un partenariat politique pour offrir des solutions communes sur les questions liées au climat.
Convoquée à l’initiative du Chef de l’Etat, président en exercice de la CEEAC, une réunion de haut niveau sur le climat a rassemblé au siège des Nations unies le sous-secrétaire général de l’ONU au changement climatique, Janos Pasztor, le secrétaire général de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), Ernesto Samper Pizano, ainsi que les représentants des Etats d’Afrique et d’Amérique latine.
Affirmant que «seules la volonté et la détermination politique pourront permettre à l’humanité de prendre conscience de sa communauté de destin», Ali Bongo Ondimba a souhaité que les pays du Sud recherchent par le dialogue des positions les plus proches possibles. Ce «partenariat politique» entre les deux continents, esquissé en 2006 à Abuja lors du sommet Afrique-Amérique du Sud, devrait permettre «de saisir les fabuleuses opportunités de modernisation des systèmes de production et des conditions de vie des populations». Le 31 mars 2015, le Gabon a été le premier pays africain à soumettre son plan d’action climat en amont de la conférence COP21 qui doit déboucher sur un accord universel en décembre 2015 à Paris.
À travers cette contribution, qui fixe un objectif de limitation de la croissance des émissions de gaz à effet de serre pour 2025, le Gabon s’engage à réduire d’au moins 50% ses émissions par rapport à l’évolution prévue en cas de politique inchangée. Le Président de la République a promulgué en août 2014 la loi portant orientation du développement durable en République gabonaise. Axé sur le bien-être des générations actuelles et futures, ce texte fixe les principes fondamentaux du développement durable qui reposent sur la prise en compte concomitante des dimensions économiques, sociales et environnementales, de manière réaliste et équilibrée.