Nul doute qu'il sera candidat en 2016. Et le chef de l'État a déjà fort à faire. Entretien avec un homme qui accepte de parler de tout : des résistances au changement qu'il veut incarner, de ses relations avec la France ou avec l'opposition et même des dissensions au sein de son parti.
Six ans après son élection, et à quelques mois de la présidentielle prévue en août 2016, Ali Bongo Ondimba (ABO) nous a longuement reçus dans le « salon marocain » du Palais du bord de mer, là où naguère son père accueillait, en toute discrétion, des opposants qui ne repartaient jamais les mains vides. ABO a grandi au cœur de ce qu’il appelle « le temps des girouettes » – une manière délicate de décrire cette époque qu’il a peu goûtée, ces années où la quête et la distribution de postes, de prébendes et de privilèges l’ont emporté sur la nécessité de développer le pays et d’en répartir équitablement les richesses.... suite de l'article sur Jeune Afrique