Libreville – Le procès à Nantes en France du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba contre sa sœur Onaïda Maïsha Bongo Ondimba qui devait avoir lieu ce jeudi a été renvoyé au 8 octobre prochain, a appris Gabonactu.com de source concordante.
Onaïda Maïsha Bongo Ondimba poursuit sont frère en France pour filiation douteuse avec l’ancien président Omar Bongo Ondimba. La petite sœur reproche à son grand frère d’être le seul qui n’aurait pas fourni son acte de naissance dans le dossier de l’héritage de leur papa commun Omar Bongo Ondimba décédé au pouvoir le 8 juin 2009 après avoir dirigé le Gabon durant 41 ans.
Ali Bongo Ondimba étant né à Brazzaville en 1959, c’est-à-dire, sous la période coloniale, Onaïda Maïsha Bongo Ondimba a saisi Nantes pour avoir une copie de l’acte de naissance de son frère. D’où la procédure ouverte en France, l’ancienne puissance coloniale qui détiendrait les archives de tous enfants africains nés dans ses colonies avant les indépendances.
Dans une interview exclusive cette semaine à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, le chef de l’Etat gabonais a expliqué qu’il n’a jamais publiquement pris la parole pour s’exprimer sur ce dossier parce qu’il ne veut pas descendre aussi bas.
Dans deux communiqués signés au nom des enfants d’Omar Bongo Ondimba et de la famille Ondimba, Onaïda Maïsha Bongo Ondimba est vivement exhortée d’être « clairvoyante » et « lucide » dans ce procès car, conclu la lettre de la famille Ondimba, « pour l’éternité, nous formons et ne formerons qu’une seule et même famille ».