LIBREVILLE – La communauté musulmane du Gabon célèbre jeudi, l’Aïd-el-kébir (fête du mouton) sur l’ensemble du territoire national sous le signe de la paix.
A Libreville la capitale du pays, agglomération où l’on retrouve la plus forte concentration des musulmans, la fête a été marquée par la grande prière à la mosquée Hassan II, officiée par l’imam Youssouf Nziengui.
L’imam a saisi ce moment solennel pour délivrer un message de paix, de tolérance et de générosité, appelant les jeunes et les parents à un examen de conscience afin de délivrer les cœurs de toute haine et de rancune.
L’imam Nziengui a rappelé aux fidèles que le raïs de la communauté musulmane du Gabon, Ali Bongo, actuellement en pèlerinage à la Mecque est un exemple à suivre.
« L’on se détache de tout ce qui est bien matériel et nous vers Allah », a-t-il expliqué, rappelant par ailleurs, les recommandations du prophète Mahomet (PSL) : « L’Aïd-el-kébir est jour sacrée, un moment de prière et un temps de retrouvailles familiales. C’est un jour de fête, de souvenir, de pardon, de remerciements, de fraternité mutuelle et de partage ».
Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo de foi musulmane séjourne présentement à la Mecque où il accompli, le cinquième pilier de cette religion monothéiste. Depuis son accession à la magistrature suprême en octobre 2009, il a été élevé au titre de raïs (chef) de la communauté musulmane du Gabon.
Les musulmans sont peu nombreux au Gabon. Les statistiques disponibles les situent à 1% de la population dont la majorité provient de l’Afrique de l’ouest. En dépit de ce faible nombre, l’islam et la deuxième religion dans ce pays après le christianisme.