Réunis à Libreville les 16 et 17 septembre courant à l’occasion des premières journées portes ouvertes de l’économie sociale, les acteurs de ce pan de l’économie ont formulé quelques recommandations à l’endroit des pouvoirs publics. Objectif : leurs permettre de participer activement au mouvement de la diversification économique.
Selon Marie Claire Mbandinga, qui s’exprimait au nom des acteurs de l’économie sociale, notamment les responsables d’ONG, associations et entreprises coopératives, ces recommandations sont multiformes.
Il s’agit notamment de l’amélioration des routes secondaires pour désenclaver les zones d’exploitation agricole, la création des marchés communautaires dans les zones péri urbaines et le long des voies nationales, l’augmentation conséquente des subventions allouées aux entreprises coopératives, la suppression des obstacles techniques au commerce et l’accès à la propriété foncières et la répartition des terres agricoles. Pour elle, l’économie sociale et solidaire est un élément majeur du processus de reforme et de régulation de la société.