L'école publique d'Oyane-village dans un triste état. Situé dans un regroupement du Komo Kango, cet établissement scolaire accueille dans quelques jours les élèves.
Délabrement intérieur autant qu'extérieur. Les herbes envahissent l'espace et les conditions d'apprentissage laissent terriblement à désirer. Certaines salles de classe n'ont qu'une moitié de tableau noir. Dans d'autres, les enfants doivent se contenter de table-bancs brinquebalants.
Le directeur, Gérard Ngoma Ngoma, affirme d'ailleurs qu'en période de fortes intempéries, les cours sont très souvent suspendus. A ce chapelet de manquements, se greffe aussi l'absence des toilettes. La broussaille se transforme alors en lieu d'aisance pour les élèves comme pour les enseignants. Et ce sont ces structures qui vont accueillir les écoliers.
Plus d'une fois, le directeur a lancé des appels à l'aide. " J'ai fini par me résigner (...). Je vous assure qu'il faut vraiment aimer ses élèves pour pouvoir rester ici et continuer à exercer».