Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Rencontre Ali Bongo Ondimba- Moukagni Iwangou: Pourquoi elle fait tant jaser?
Publié le mercredi 23 septembre 2015   |  Gaboneco


Moukagni
© Autre presse par DR
Moukagni Iwangou, ancien président de la Fegafoot


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

« On n’invente pas la roue » entend- on souvent dire. La politique partie de la Grèce antique comme l’on nous le dit dans les livres ne supporterait que très mal des malformations même si elles viennent de politiciens gabonais. C’est dire que les pratiques vieilles comme le temps ne vont pas s’arrêter aujourd’hui par le simple vouloir de certaines gens. Analyse d’un comportement pour le moins « habituel » pour qui a coutume de suivre le cheminement des autorités politiques, fussent-elles des gabonaises.


Quand avant Jean- de- Dieu Moukagni Iwangou, Paul Mba Abessole et Pierre Mamboundou allèrent rencontrer et deviser avec feu Omar Bongo Ondimba au palais de la présidence de la République, les gabonais avaient vu leur destin qu’il croyait désormais écrit en lettres d’or vaciller puisqu’il le croyait parti pour de bon sur une ligne droite consistant à effacer du moins pour un temps de l’histoire politique du pays les anciens barons afin, comme ils l’avançaient et pourtant avec insistance, de refaire le Gabon au goût du jour, c’est- à-dire le placer sur les chemins de la démocratie qui rime chez beaucoup avec progrès et développement. Il n’est pas interdit à un opposant d’aller échanger avec le chef de l’Etat puisque ce dernier est garant de l’unité nationale, ce qui veut dire qu’il cesse d’être l’homme ou candidat d’un parti dès lors qu’il est porté par la majorité des citoyens à la tête de la République dont il doit prendre tous les problèmes à bras le corps. Que tous, tous bords confondus, consentent à aller vers lui est donc chose normale, surtout lorsqu’il s’agit de dissiper des malentendus susceptibles de « gripper la machine ».

Une rencontre sans doute liée au contexte

Tel peut être en toute honnêteté le cas au Gabon où depuis un certain nombre de mois l’insatisfaction d’une bonne partie de la population, ne faisons pas l’autruche, va crescendo non pas qu’elle veuille à tout prix voir le pouvoir actuel s’en aller, mais tout simplement parce qu’elle se montre insatisfaite devant quelques choix des dirigeants n’allant pas à son avantage et les innombrables déceptions face au retard pris dans l’accomplissement du projet de société du président Ali Bongo Ondimba qui avait donné tant d’espoirs en 2009, année où il est arrivé au pouvoir. Que Moukagni Iwangou soit allé tenter d’expliquer au chef de l’Etat l’insatisfaction de ces compatriotes qui rêvent tout naturellement d’alternance est chose louable, mais qu’il soit allé discuter de prébendes devient discutable, car on le sait homme aux positions tranchées sur certains sujets dont celui de l’enrichissement à tout va dans lequel semblent s’illustrer bien de compatriotes. Et quand on le présente devisant avec Ali Bongo Ondimba, pourquoi ne pas avoir ressorti dans les commentaires venus soutenir l’argumentation de ses détracteurs, parce qu’il s’agit bien de cela, les propos tenus par l’un et l’autre des interlocuteurs afin de permettre à tout un chacun de s’en faire une opinion et de donc apporter sa touche personnelle aux illustrations s’il en était besoin.

Une rencontre controversée

Sûr que malgré le fait qu’il soit reconnu comme politique intègre par de nombreux compatriotes, allons- y savoir si l’intégrité est de ce monde, Jean-de- Dieu Moukagni Iwangou se serait peut- on dire risquer au jeu de ses illustres devanciers, nous avons cité Paul Mba Abessole et Pierre Mamboundou, mais serait-ce pour obtenir coûte- que- coûte le portefeuille qui lui a été présenté ? Sinon pourquoi aurait- il rejeté l’offre alors qu’on ne l’attendait plus qu’au premier conseil des ministres du gouvernement Ona Ondo III ? A mettre peut- être au compte de la pression trop forte déclenchée juste après que l’on ait appris la nouvelle qui a sonné comme un haute trahison aux oreilles des présidents et du peuple de l’Union nationale qui n’auraient pas compris que le président en exercice du regroupement de l’opposition de surcroît soit allé jusqu’à franchir le rubicond, alors que la bataille pour l’alternance est plus que jamais lancée, dixit. Quid de la famille biologique de Moukagni Iwangou qui est assurément divisée aujourd’hui sur la question, certains ayant voulu qu’il gagna le « bateau », alors que d’autres, peut- être les plus nombreux, par principe continuaient de le pousser à rester sur ses appuis, la marche étant engagée, il est inutile de la retarder par des prises de positions hasardeuses, il en va de sa survie.

 Commentaires