A défaut de se battre pour le décompte des médailles, eux aussi représentaient le Gabon. Ambassadeurs de l'ombre, ce sont nos arbitres... et leur bilan est positif.
Ces "ambassadeurs de l’ombre" appartiennent donc à une corporation essentielle pour la gestion des matchs. Dans plusieurs disciplines, ils se sont brillamment illustrés. Sans ces arbitres, le sport peut-il exister ?
Ce sont les arts martiaux qui en ont compté le plus grand nombre. Notamment en karaté, avec Jean-René Ovono Minko, Cyrille Mengoua, Roger Mboui Nang, Félicité Gningone Eyeghe. Tous présents quelques semaines plus tôt au tournoi de la Zone IV à Kinshasa (RD Congo). A saluer en particulier, Chingouangoye lequel a été élevé au grade de juge B "continental kumité" par la Confédération africaine de karaté.
En judo, Georges Mandjombe (instructeur mondial) était la vraie figure de proue, accompagné de ean-Claude Djimbi (arbitre mondial) et de Yves Denis Mombo. Tandis qu'en taekwondo, Gabriel Poathy a confirmé son rang de numéro un gabonais, et son ascension dans la hiérarchie continentale, en officiant lors d'une dizaine combats.