Libreville) – Le président gabonais Ali Bongo Ondimba s’est entretenu le 12 février dernier à Londres, avec le secrétaire d’Etat du Royaume Uni, William Hague sur, entre autres, la question de la lutte contre le braconnage.
Ainsi, après avoir félicité les efforts du Gabon dans sa lutte contre le braconnage, l’homme politique anglais a plaidé pour un moratoire sur le commerce illicite d’ivoire. En retour, le président Ali Bongo Ondimba a salué l’organisation par le Gouvernement britannique de cette conférence de mobilisation générale contre la criminalité relative aux espèces sauvages et a souligné la menace que représente le braconnage contre la paix et la sécurité en Afrique.
Le chef de l’Etat gabonais a saisi l’occasion pour réitérer son appel des assises de la banque africaine de développement (BAD) de mai 2013, sur l’« urgence de définir des mécanismes financiers assez puissants pour impacter sur un commerce mafieux (20 milliards de dollars), le deuxième du monde après celui des armes et de la drogue ».
Les deux hommes d’Etat ont souhaité ensuite l’implication des nations unies dans ce problème transversal, « le braconnage » étant « devenu un vecteur d’insécurité mais aussi une source de financement pour les organisations rebelles », dixit Ali Bongo Ondimba.
Et après avoir par ailleurs discuté avec le chef de la diplomatie britannique sur la situation inquiétante en Centrafrique et les perspectives de stabilisation du pays, avec la MISCA, le président gabonais a invité les hommes d’affaires britanniques à investir au Gabon.