Ancienne secrétaire général du ministère des Sports, Nicole Asselé a débattu, le lundi 21 septembre 2015, à la faveur d’une audience accordée à la sprinteuse qui était accompagnée de son coach de nationalité américaine, d’un projet visant à amener l’athlétisme gabonais à un haut niveau.
Détecter huit athlètes Gabonais au fort potentiel, les inscrire dans le centre de perfectionnement dans lequel s’entraine Rudyy Zang Milama aux USA, afin de les amener à des performances qui leur permettront de rivaliser avec d’autres sportifs de grand niveau à travers le monde. Tel est le programme présenté, le 21 septembre dernier, par l’ancienne championne d’Afrique du 100m (championnat d’Afrique de Cotonou en 2012) au ministre délégué auprès du 3e vice Premier Ministre en charge de la Formation professionnelle et de l’Insertion des jeunes.
Grosse frayeur nationale le 19 septembre dernier à Brazzaville, jour de clôture des Jeux africains 2015. Aux alentours de 17 heures en effet, la ville a été prise dans une espèce de tempête, venue droit du fleuve Congo. Temps totalement sombre sur la ville, vents violents… bref un décor apocalyptique qui n’a pas manqué d’arracher nombre de commentaires. «Les esprits ont exprimé leur mécontentement car ils ont certainement été bernés dans le cadre des jeux. Il s’agissait certainement d’un rappel», a lâché un habitant de la capitale. Pour un autre, en revanche, cette manifestation visait à prévenir tout débordement pendant la cérémonie de clôture. «Car, aussi effrayante qu’ait pu être espèce de tempête, il n’y a eu aucune perte en vie humaine à déplorer. C’était pour préparer le terrain afin que la cérémonie se déroule sans embûche», a analysé ce dernier. Peu importe la connotation donnée à ce phénomène, le plus grand nombre s’accorde à dire qu’il n’avait rien de naturel. Une atmosphère qui aura duré un peu plus d’une demi-heure, avant que le temps ne revienne progressivement à la normale, laissant place à une légère pluie en guise de final.
Le phénomène, en plus d’avoir impacté sur le programme de l’évènement, a certainement persuadé beaucoup de ne pas faire le déplacement au stade de l’Unité. Ce dernier ayant été bien moins rempli qu’à la cérémonie d’ouverture. C’est donc un peu avant 22 heures que démarreront les festivités avec différents ballets et autres parades de majorettes prévus pour la circonstance ; la diffusion sur écran géant des images des premiers Jeux africains en 1965, au Congo ; le défilé des différentes délégations sportives, sur fonds de projection d’images des jeux. Les spectateurs ont également eu droit à la diffusion d’un message du Roi Pelé qui s’est adressé à la jeunesse, exhortant cette dernière à «vivre en paix et en harmonie», avant de féliciter le président Sassou Nguesso : «Un grand ami du sport et de la jeunesse africaine», a déclaré l’ancienne gloire du ballon rond. Cette étape a donné lieu à un mot du ministre congolais des Sports, par ailleurs président du Comité d’organisation des jeux africains (Coja).
Pierre Mabiala n’a pas manqué de saluer l’ambiance de fraternité, d’unité africaine et de réjouissance qui a prévalu durant ce meeting sportif panafricain. En plus de la paix, la sécurité et la sérénité, le président du Coja a également félicité «l’esprit chevaleresque et de fairplay de l’ensemble des athlètes», non sans remercier l’Union africaine (UA) pour la confiance accordée à Brazzaville pour l’organisation du cinquantenaire de ces olympiades made in Africa. Ainsi, avec cette manifestation, symbole de rapprochement et d’unité des peuples par le sport, «Brazzaville a démontré que les Africains sont capables d’organiser de grands évènements», a conclu Pierre Mabiala. A sa suite, le chef de l’Etat congolais a officiellement clos les Jeux africains de Brazzaville, ouvrant ainsi le clou du spectacle avec l’extinction de la flamme des jeux sur un opéra exécuté par une cantatrice locale avant la traditionnelle série de feux d’artifice.
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