Des simples buvettes aux lieux innovant mais de plus en plus attractifs, côté prix qu’espace, Libreville, la capitale gabonaise s’envahie chaque jour par le nouveau phénomène économique communément appelé « CNAMGS ». Mais qu’est donc ?
Dans la foulé des activités qui font désormais vivre les petits entrepreneurs individuels et leurs « frères » étrangers, dans le maillon du secteur de la distribution des boissons à Libreville, bien loin du commerce de gros ni même de celui du semi détaillant, il y a celui du détail.
L’activité est en pleine fleuraison à Libreville, la capitale gabonaise au grand bonheur de la Société Gabonaise de Brasserie « Sobraga » qui peut désormais comptabiliser dans les revendeurs de ses produits, les buvettes communément appelé « CNAMGS » depuis quelques années seulement.
Ici (dans les buvettes « CNAMGS »), les détails susceptibles de retenir le client sont finement travaillés. Les prix plus ou moins conforme à la grille homologuée (c’est selon les endroits), la musique est au gout (parfois elle est absente) et le cadre d’accueil est travaillé pour le confort des clients. Une activité presque similaire aux buvettes classiques (bars) mais particulière du fait de son caractère innovant.
Nous sommes bien loin des bars classiques déversés en grande pompe dans la capitale et dans lesquels certaines commodités manquent. Ici, c’est le confort et l’attraction du client qui prime. « « Les « CNAMGS » comme on les appelle communément aujourd’hui, sont des espaces où les pistes de danses n’existent pas. Il n’y a rien que des tables où on peut consommer sans trop être perturbé. Ici on vient pour la détente », explique Kevin Bongoui, un client rencontré dans une de ces structures non loin du carrefour GP dans le 6e arrondissement de Libreville.
Pourquoi « CNAMGS » ?
Ils sont nombreux à travers la capitale à s’interroger sur l’appellation de ces buvettes « CNAMGS ». Toutefois, selon certaines informations collectées auprès des propriétaires de ces structures d’un genre nouveau à Libreville et certains clients, c’est à cause de l’attractivité des prix de boisson corrélatif aux possibilités de facilité des soins médicaux que permet la vraie « CNAMGS » que ces buvettes sont appelées de cette façon.
C’est vers la fin de l’année 2013 avec dans un premier temps les étrangers que le phénomène à commencer à se rependre à Libreville dans les quartiers populaires avant de s’étendre à toute la capitale et d’intéresser les gabonais qui désormais y prenne en créant ci et là, à Libreville, leur propre structure.
Le phénomène est certainement calqué sur le modèle des Gaboprix appelé tôt ou tard à disparaître puisque certaines structures classées « CNAMGS », en plus de se contenter de ne vendre que les boissons, font aussi dans le commerce des vivres.