L'Union : M. le ministre, les Jeux Africains Brazzaville-2015 sont terminés. Quel est le bilan du Gabon et comment le jugez-vous ?
• Blaise Louembé : La moisson n’a pas été au rendez-vous et ce n’est pas la faute des athlètes. J'ai tenu à venir assister à toutes les épreuves pour pouvoir tirer les leçons et travailler, dans les prochains jours, avec les différentes fédérations.
A qui incombe alors cette contre-performance ?
Je pense qu’on peut mieux faire côté encadrement. Je vous prends quelques exemples : les cyclistes ont fait un contre la montre, ils n’avaient pas de vélos adaptés. Comment pouvez-vous demander à un athlète de faire des performances inédites quand il n’a pas les bons outils de travail ? (...) En basket, nous avons demandé au ministère de la Défense de mettre à notre disposition le Prytanée militaire pour que les athlètes puissent travailler les lancers-francs, parce que c’est quelque chose qui va arriver obligatoirement, quelle que soit la compétition. Malheureusement, de petites choses comme ça n’ont pas été réalisées au niveau de Libreville.
Que faire alors ?
En rentrant, je vais regarder avec les fédérations comment mettre en place un véritable contrat de performance avec chacune d'entre elles, pour que quelque chose puisse sortir de notre organisation.