Nul doute qu'Ali Bongo Ondimba sera de nouveau candidat, en août 2016. Six ans après avoir été porté au pouvoir, et à quelques mois donc de la prochaine élection présidentielle, le chef de l'État gabonais nous a reçus, le 9 septembre, dans un salon du Palais du bord du mer, celui-là même où son père accueillait naguère des opposants qui ne repartaient jamais les mains vides.
Cette époque, Ali Bongo Ondimba l’a connue. Il en a été le témoin privilégié. « Depuis trente ans, je suis témoin de ces allers-retours. J’ai été bien élevé et mon père m’a enseigné la discrétion. Il y a donc des choses que je ne dis pas. Mais je les voyais et ils me voyaient. Ils savent que je sais. » À l’en croire, les critiques de l’opposition, d’ailleurs, ne l’émeuvent pas. Les dissensions et les rivalités qui agitent le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) non plus.... suite de l'article sur Jeune Afrique