PDG/Faustin Boukoubi : « ce n’est pas la gesticulation qui va libérer notre camarade » #aLibreville

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PDG/Faustin Boukoubi : « ce n’est pas la gesticulation qui va libérer notre camarade »

Publié le samedi 19 septembre 2015 | Gabon News

© Autre presse par DR
Faustin Boukoubi, secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir).

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Le secrétaire général du PDG (Parti Démocratique Gabonais) s’est rendu ce vendredi à la Direction Générale des Recherches (DGR), pour avoir des informations claires sur l’arrestation de Serge Maurice Mabiala, membre du parti et ancien ministre. Aucune raison justifiant cette interpellation n’a toujours filtré mais pour Faustin Boukoubi, la procédure suit son cours normal.

« On nous a dit qu’il a été arrêté dans des conditions inadmissibles, mais nous avons découvert la vérité sur les conditions d’arrestation… » a affirmé le secrétaire général du PDG, le parti présidentielle au Gabon. Faustin Boukoubi n’a pas pu voir Serge Maurice Mabiala, le détenu, mais il a rencontré des responsables de la DGR : « on n’est pas venu le prendre à 5h, ils l’ont laissé le temps de s’habiller… »

Le haut responsable du parti d’Ali Bongo Ondimba n’a donné ni l’heure exacte de l’arrestation, ni dit si un mandat avait été présenté à Serge Maurice Mabiala mais il affirmé : « il n’est pas dans des conditions exécrables, les gendarmes ont agit en professionnels, ils lui ont laissé le temps d’informer sa famille… »

Aussi, le SG a tenté de rassurer la femme et les proches du prévenu en leur conseillant de ne pas se laisser manipuler ; les avocats du parti sont à la disposition de l’ancien ministre membre du mouvement Héritage et modernité.

Madame Mabiala, a dit au secrétaire général du PDG, qu’elle ne comprend pas l’attitude des forces de l’ordre qui ont dispersé la foule hier devant la DGR : « on est venu pour savoir les raisons de l’arrestation, ce n’est pas juste qu’on nous lance des bombes lacrymogène alors qu’on a rien fait,… ».

Héritage et Modernité est un mouvement né au sein du parti au pouvoir. Ses membres utilisent le même ton que l’opposition gabonaise pour décrire la situation sociopolitique que traverse leur pays. Une façon d’agir que le palais présidentielle de Libreville n’apprécie guère. Ce fait a généré un climat lourd au sein du PDG.

Georges-Maixent Ntoutoume

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