Frappée de plein fouet par la crise de l’industrie pétrolière actuelle, la filiale de la compagnie chinoise Sinopec a été contrainte de licencier un quart de ses agents à Genève en Suisse. Une situation qui pourrait se répercuter dans les pays où elle est implantée.
Après l’annonce, le 16 septembre dernier, du licenciement de 70 salariés en poste à Genève en Suisse, Addax Petroleum a envoyé un signal qui inquiète les 1100 salariés qu’elle compte de par le monde. Et pour cause : près d’un quart de ses effectifs genevois vient d’être remercié. Du moins, selon le site RTS.ch. Raison évoquée : la chute du prix du pétrole et la crise qui secoue l’industrie depuis plusieurs mois.
Jusqu’à l’annonce du licenciement des salariés genevois, la filiale du premier producteur d’hydrocarbures de Chine Sinopec employait 250 personnes. Si des plaintes se sont fait aussitôt entendre, en raison de la brutalité de l’annonce, pour le directeur général, Yi Zhang, «cette décision est malheureusement irrévocable». Alors que les responsables ont annoncé le lancement d’une procédure de consultation, le 17 septembre courant, l’on s’inquiète déjà dans les différents pays où Addax Petroleum est implantée, notamment au Gabon. Pour le cas de la Suisse, la société indique que «la direction a attendu le plus longtemps possible pour garder le personnel, mais tout le secteur (pétrolier) est touché par la baisse des prix». L’opérateur, qui sait compter sur l’apport des pays où elle tire ses ressources financières, a, par ailleurs, rappelé que le siège de Genève sert de support technique et de service aux sites de production et d’exploration. Active au Nigeria, au Gabon, au Cameroun, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, la société devrait réduire son personnel pour tenter de faire face à la crise.