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Bongo: "il faut savoir pourquoi les migrants quittent leur pays"
Publié le mercredi 16 septembre 2015   |  AFP


Ali
© Autre presse par DR
Ali Bongo Ondimba et François Hollande


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Il faut "savoir pourquoi les migrants quittent leur pays" pour se rendre en Europe, comme il faut "faire très attention à qui l'on accueille", a estimé mardi le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

"Quand nous voyons les images (des migrants), on peut se poser la question, nous chefs d'Etat, si quelque part il y a quelque chose que nous aurions pu mieux faire", a déclaré M. Bongo, évoquant notamment le sort des Africains sur la radio française Europe 1.

"On ne peut pas régler le problème si on ne voit pas les pays d'origine et d'arrivée se mettre ensemble. (...) Il y a une détresse, il faut savoir pourquoi les migrants quittent leur pays", a-t-il jugé, disant "redouter le business sur le dos des migrants", notamment de la part de "certains dirigeants" qui "tirent profit de ce drame".

"Nous au Gabon souffrons de cette question d'émigration depuis plus de 30 ans, avec plus de 25% de population étrangère, venue des pays voisins mais aussi beaucoup d'Afrique de l'Ouest", a rappelé le chef d'Etat gabonais à l'occasion d'une visite à Paris.

"Il faut réagir, développer un certain nombre de programmes pour garder les gens chez eux", a-t-il expliqué.

"La fermeture totale des frontières n'est pas une solution. (...) L'émotion c'est bien, mais il faut faire très attention à qui l'on accueille", a-t-il par ailleurs souligné.

Interrogé sur l'infiltration de possibles "terroristes" islamistes parmi les réfugiés qui arrivent actuellement en Europe, M. Bongo a répondu: "sans aucun doute, j'en suis persuadé".

"Dans des arrivées massives comme cela, il y a aussi beaucoup d'infiltrés", a-t-il mis en garde.

"Daech (l'organisation Etat islamique) et ses alliés deviennent un problème qui est aujourd'hui global. Nous avons vu au Tchad, au Nigeria, des Africains qui commettent aussi des actes terribles, ce n'était pas courant, aujourd'hui c'est le cas", a déploré le président gabonais.

Il s'est dit par ailleurs "persuadé qu'à nouveau nous allons voir une résurgence" de la piraterie dans le Golfe de Guinée.

"Les terroristes cherchent souvent les attaques les plus spectaculaires, il est à redouter des attaques sur les installations pétrolières et les navires dans la zone", a-t-il expliqué.

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