Cantonné dans le ventre-mou du classement à l’issue des épreuves cyclistes des Jeux africains de Brazzaville, le Gabon a beaucoup à faire pour espérer rattraper le peloton de tête du cyclisme africain.
Le bilan est pour le moins accablant pour le Gabon à l’issue des épreuves de cyclisme des Jeux africains de Brazzaville. Après une 12e place (sur 16 équipes) au contre-la-montre équipe 72 heures plus tôt, la sélection gabonaise n’a pas fait mieux, le 13 septembre à Brazzaville, pour le compte du circuit fermé. Long de 162,5 km, soit 13 tours de 12,5 km, cette épreuve qui a mis aux prises 128 coureurs de 22 pays, a été remporté par le Rwandais Hadi Janvier en 3:29’37. Le podium a été complété par Butler Reynard (Afrique du Sud) et Adil Barabari (Algérie), qui ont tous deux réalisé un temps de 3:30’08. Le premier gabonais, Moukagni Leris, a franchi la ligne d’arrivée en 59e position, suivi de Moulengui Glenn (69e) et Geoffroy Maroga-Ngandamba et Cédric Tchouta, respectivement 70e et 71e au classement général de la course. Un parcours honorable à en croire le capitaine de la sélection gabonaise, à en juger par les conditions de préparation de la compétition.
«C’est une bonne performance, caractérisée premièrement par la volonté de bien faire, en dépit de plusieurs manquements. D’où un niveau assez acceptable dans ce type de compétition», a déclaré Cédric Tchouta, évoquant par ailleurs les difficultés auxquelles lui et ses co-équipiers ont été confrontées, en tête desquelles le manque de compétition. «Nous n’avons participé à aucune compétition depuis la Tropicale en janvier dernier. C’est donc très difficile de prendre part à un tel évènement dans des conditions pareilles», a-t-il lancé, déduisant de fait que la sélection n’était pas prête. Ce dernier espère par ailleurs que la fédération, avec l’appui de la tutelle, mettra les moyens pour une participation accrue des cyclistes gabonais aux différentes courses continentales, en plus entrainements traditionnels. «Car c’est en affrontant des adversaires plus forts que l’on devient tout aussi fort», a conclu Cédric Tchouta.