De sources concordantes, en compagnie d’une forte délégation d’hommes d’affaires, le roi Mohammed VI du Maroc entamera, dès le 18 février une tournée africaine qui le conduira en Afrique de l’ouest, notamment au Mali, en Guinée et en Côte d’Ivoire, puis en Afrique centrale, au Gabon.
Mohammed VI entame, le 18 février, une nouvelle tournée africaine qui débutera par le Mali où le roi du Maroc avait été invité en septembre 2013, lors de l’investiture du président Ibrahim Boubacar Keita. Différentes sources, citant elles-mêmes un communiqué du cabinet royal, relèvent en effet que «le Roi Mohammed VI […] effectuera des visites officielles en République du Mali et en République de Guinée Conakry et deux visites de travail et d’amitié en République de Côte d’Ivoire et en République du Gabon (…) à partir du mardi 18 février 2014.
L’arrivée de Mohammed VI à Libreville sera la deuxième en moins d’un an, le souverain chérifien ayant effectué, l’année dernière, un voyage similaire qui l’avait conduit au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon où il était arrivé le 25 mars 2013, également à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires de son pays.
Si Rabat et Bamako ont signé, en janvier 2014, un accord pour la formation d’imams maliens, la question sécuritaire sera un point clé de l’agenda de la visite du roi du Maroc au Mali. Rabat, de l’avis de bien d’observateurs, semble décidé à jouer le rôle de médiateur dans la crise malienne. En Guinée, où le roi du Maroc se rendra pour la première fois depuis son intronisation, un autre accord sur la formation des imams devrait être signé avec les autorités locales.
Les visites du souverain marocain en Côte d’Ivoire et au Gabon, où de nombreuses entreprises marocaines sont déjà implantées, devraient, par ailleurs, être couronnées par la signature de plusieurs accords de coopération économique, selon l’agence de presse marocaine (MAP). Aujourd’hui, les grands groupes marocains, à l’instar de Maroc Télécom, l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) ou encore Attijariwafa Bank et la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE) sont implantées dans plus d’une vingtaine de pays subsahariens.