Les militants de l’Union du peuple gabonais (UPG) qui avaient la réputation, du vivant de Pierre Mamboundou, président-fondateur de cette formation politique, d’une promptitude à se mobiliser en toute circonstance, font preuve d’essoufflement. Le samedi 15 février 2014, on n’en comptait pas vraiment à leur siège d’Awendjé (Libreville) où le parti organisait un Conseil national qui a déterminé les dates du congrès tant attendu.
Les militants de l’Union du peuple gabonais (UPG) ne sont pas rués au siège de leur parti au quartier Awendjé de Libreville où était organisé, le 15 février, un Conseil national. Pour ces assises tenues en prévision du Congrès national que ce parti organise dans les prochains jours, seuls des responsables des structures de base et des organes de décisions étaient présents. Au-delà de cette précision, les militants de base, habituellement curieux et toujours prêts à rallier Awendjé, ont brillé par leur quasi désertion de l’évènement.
Sous la houlette du Secrétaire exécutif de l’UPG, Mathieu Mboumba Nziengui, et de deux autres hiérarques du parti, le Dr Jean Romain Mourou et Vincent Gui-Mangiuala, les travaux de 24 heures se sont déroulés dans un climat décontracté et d’entente, au-delà du fait que l’UPG a été, après la mort de leur leader, le théâtre des guerres de leadership de contestation touts azimuts.
Fait louable à ce propos, la présence à cette réunion de certains hiérarques de L’UPG qui avaient crée la scission après la mort de Pierre Mamboundou, à l’instar de Thomas Ibinga, a été fort remarquée. L’on indique même que des journées «vérité et réconciliation» avaient été organisées dans le but d’éloigner davantage les démons de la discorde et mieux préparer ces travaux et le congrès à venir.
Ces travaux ont notamment débouché sur la date de la tenue de ce premier congrès ordinaire de l’UPG : du 6 au 9 juin prochain. Les délégués y seront notamment invités à se prononcer sur l’identité du prochain président de ce parti.
