C'est l'annonce faite hier par le ministre des Droits humains, Alexandre Désiré Tapoyo, au cours de l'atelier de restitution d'activités 2015 de l'organisation non gouvernementale (ONG) Samba Mwanas.
"QUE se passe-t-il dans le cœur de l'homme ou de la femme qui est poussé à faire subir des violences à un enfant ? Il est temps de s'arrêter ! Nous ne pouvons pas assister, indifférents et impuissants, au drame des enfants...C'est pourquoi, en partenariat avec les bureaux des conseils municipaux, d'arrondissements et départementaux, et avec la participation active des ONG, je décide de l'ouverture, dès cette année, de cellules d'écoute au sein des structures des collectivités locales. Ces cellules d'écoute, animées par des experts, seront chargées de recevoir et d'accompagner les victimes dans toutes les démarches utiles de réparation et de défense."
Ainsi s'exprimait hier, le ministre des Droits humains, de l'Egalité des chances et des Gabonais de l'étranger, Alexandre Désiré Tapoyo, au cours de la restitution d'activités 2015 de l'ONG Samba Mwanas, dans les locaux de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH). Une cérémonie à laquelle ont pris part des représentants de plusieurs ministères et de partenaires au développement, ainsi que le secrétaire général du CNDH, Joseph Ondo Eva.