C’est le message que Mike Jocktane a lancé au peuple gabonais, lors d’une récente conférence de presse à Libreville, qui s’inscrivait dans le cadre de sa rentrée politique. L’homme politique, et serviteur de Dieu a émis le vœu de voir l’opposition gabonaise mobilisée et disciplinée pour faire partir Ali Bongo Ondimba du pouvoir. Il a saisi cette occasion pour inviter les acteurs religieux à cultiver la vérité.
Cette rencontre avec la presse du militant de l’Union Nationale (UN), parti de l’opposition gabonaise, membre du Front de l’Opposition pour l’Alternance, s’inscrivait dans le cadre de sa rentrée politique qui venait en appui à l’action de son parti l’UN. Face à la presse nationale et internationale, Mike Jocktane est revenu sur l’état actuel du pays qu’il a qualifié de "désastreux". Et ce désastre n’est selon lui que la conséquence de la gestion approximative du pays par l’actuel pouvoir PDG conduit par son président Ali Bongo Ondimba. Car, « au Front, nous sommes d’accord sur l’idée qu’Ali Bongo doit partir, parce qu’il n’a pas été élu, parce qu’il dirige mal le pays ».
Si le départ du président actuel est le souhait ardent des membres du Front, reste à trouver la méthode. Et pour le conférencier, une organisation en interne est importante. C’est pour cette raison qu’il adhère sans réserve à l’idée des primaires au sein de l’opposition gabonaise en vue de désigner un candidat unique. Il faudrait maintenant pour eux, trouver un terrain d’entente au niveau des critères de désignation. Sur cet aspect, il a signifié que « comment désigner le candidat, quand le désigner sont des questions qui trouveront des réponses dans un avenir proche ».
Par ailleurs, reconnaissant la pluralité de l’opposition gabonaise, Mike Jocktane a indiqué qu’« on doit accepter la différence de chacun. Car, ce qui nous réunit est plus fort que nos divergences ». En outre, celui qui dit militer pour les valeurs de « modernité, d’authenticité, de légalité et d’intégrité » a insisté sur la nécessité de nettoyer le système électoral avant les prochaines élections. Comme un sacerdoce, Monseigneur Mike Jocktane, a rappelé à l’assistance que « les hommes d’église ont le devoir de vérité et c’est le choix que j’ai fait ». Toutefois, si on s’en tient à ces propos, on pourrait croire que ceux qui restent dans un silence complaisant, entretiennent le péché et mène le peuple à la dérive…