La Zone franche de l’ile Mandji présente des potentialités importantes pour le développement des affaires en Afrique centrale et au Gabon en particulier. Une récente rencontre entre le premier ministre, Pr. Daniel Ona Ondo et le président de la Fédération mondiale des zones franches (FEMOZA), Juan Torrents, a permis de conforter cette opinion.
Après des années de balbutiements techniques, la zone devrait donc être relancée. « Nous comptons leur apporter (au Gabon) notre expérience pour la bonne marche de cette structure en développant également des projets », a déclaré le président de la FEMOZA.
Ces projets concernent la promotion de nouveaux investissements qui participeraient à la diversification de l’économie nationale. La profondeur de l’emplacement maritime, la proximité d’un aéroport international, le terminal pétrolier du Cap-Lopez devraient permettre de dynamiser les activités de cette zone et développer les exportations.
Perspectives
C’est Port-Gentil, la capitale économique qui devrait abriter le site de la nouvelle zone industrielle de 926,44 hectares dont 645 parcelles « F » destinées aux services et activités industrielles.
La construction d’un port industriel et commercial d’une superficie de 110 hectares en eau très profonde d’une zone résidentielle de 382 hectares réservées aux habitations, une cybercity totalement numérique de 412 hectares viendront compléter ce projet ambitieux.
Quelques 2300 emplois devraient voir le jour dès le lancement de ce chantier pour un coût total estimé à 1,586 milliards d’euros consentis par Exim Bank of China. « Un cadre nécessaire pour la main d’œuvre avec pour effet d’entraîner la création de nouveaux marchés d’importations », a estimé le président de la FEMOZA.