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Lutte contre la corruption: La contribution gabonaise présentée à Vienne
Publié le jeudi 10 septembre 2015   |  Gabon Review


Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Odounga Awassi, le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI)


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Le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) a pris part, à Vienne (Autriche) entre fin août et début septembre courant, à la 6e réunion intersession du groupe de travail sur la prévention de la corruption.
L’Office des Nations-unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a organisé la 6e réunion d’intercession du groupe de travail, dans le cadre de la Résolution 5/4. Le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) a donc fait état de «l’intégrité des processus des marchés publics et la transparence, la responsabilité dans la gestion des finances publiques ainsi que des mesures visant à prévenir le blanchiment d’argent» au Gabon. Dieudonné Odounga Awassi a présenté la feuille de route du Gabon pour la lutte contre ce phénomène. Une stratégie dont les objectifs sont de stopper la mal gouvernance, la corruption et surtout le détournement des deniers publics.

Le président de la CNLCEI est revenu sur la mise en place de la budgétisation par objectifs de programme (Bop) qui, selon lui, permettra de responsabiliser les gestionnaires de crédits. «La budgétisation par objectifs de programme (Bop), mise en œuvre en 2015, permet d’engager un certain nombre d’actions : formation et responsabilisation des gestionnaires de crédit ; mise en place des mécanismes fiables pour la sécurisation des recettes budgétaires ; renforcement du contrôle de la gestion budgétaire ; achèvement des réformes relatives à la gestion des finances publiques ; application systématique des sanctions prévues par la réglementation en vigueur contre les gestionnaires de crédits indélicats ; reddition des comptes fiables dans les délais de rigueur pour permettre le suivi de la trésorerie et de la reddition des comptes publics», a-t-il expliqué. «L’intégration de l’infraction du blanchiment d’argent dans le Code pénal gabonais fait partie des reformes en cours», a-t-il ajouté, expliquant que le «Gabon dispose d’une Agence nationale d’investigation financière (Anif) conformément à la recommandation 26 du Groupe d’action financière (Gafi) qui est le fondement de la création des Anif au sein des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)».

Odounga Awassi a également informé ses collègues du passage à la phase pratique, depuis le 19 mai dernier, d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux avec l’appui technique du Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud). Au final, il s’agit des actions visant la transformation sociale du Gabon dans la perspective du renforcement de l’État de droit, de la démocratie, de la participation effective à la gestion publique, de la transparence et surtout du refus de la corruption.

Auteur : Patricia Magninga

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