Leur présence sur les lieux du nouveau rond-point du PK12 était devenue une question de sécurité publique tant ils envahissaient les rues et mettaient en danger leurs potentiels clients et eux-mêmes. Le jeudi 13 février, les commerçants de cet espace ont finalement été déguerpis par les agents de la police nationale, et leurs étals brûlés.
Conformément à l’opération portant protection du patrimoine routier et assainissement des espaces publics, initiée par le gouvernement depuis quelques temps, la Police nationale a procédé, jeudi 13 février 2014, au déguerpissement des commerçants exerçant à la périphérie de Libreville. Ces derniers, installés depuis plusieurs mois sur le rond-point du PK12 causaient le plus grand mal aux usagers de la route dans ces lieux. Si pour les automobilistes le risque d’accident au niveau du rond-point s’était accru, la santé des personnes amenées à consommer les aliments vendus à cet endroit était également menacée. Mais la véritable difficulté, rapporte-t-on, était la circulation des usagers.
En effet, il devenait difficile selon de nombreux habitants de la périphérie, de circuler librement à cet endroit en raison du nombre de commerçants disposés sur les lieux. Une disposition qui souvent s’était faite sans qu’aucune autorisation ne leur ait été donnée par les autorités municipales, bafouant au passage toutes les règles d’hygiène et de sécurité, aussi bien pour eux-mêmes que pour leurs potentiels clients. Ainsi, pouvait-on trouver dans cette sorte de marché anarchique de nombreux étals proposant aussi bien des produits alimentaires que des produits cosmétiques ou autres vêtements.
Comme pour mettre en application les nombreuses décisions des autorités municipales, en vue de libérer cet espace public, dans la matinée du jeudi 13 février, les commerçants disposés sur le rond-point du PK12 et des deux côtés de la voie, ont simplement été déguerpis par les agents de la Police nationale. L’objectif, indique-t-on, étant de permettre aux travaux de réhabilitation de la route sur ce tronçon de se poursuivre sans qu’aucun accident ne survienne sur les lieux lors des manœuvres des engins, mais davantage pour une meilleure fluidité du trafic sur cette voie perçue comme l’unes des plus difficiles de la capitale et de sa banlieue.
Mais si cette opération de déguerpissement est plutôt louable et appréciée des usagers, il n’en demeure pas moins que se pose avec acuité la question du manque d’un édifice capable d’accueillir les commerçants déguerpis. Une difficulté à laquelle le nouveau gouvernement devrait sans nul doute s’atteler à trouver une véritable solution dans les mois à venir.
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