L’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) convoque ce samedi à son siège du quartier Awendjé sis à Libreville sa convention devant déterminée l’organisation du premier Congrès ordinaire du parti créé par le feu opposant charismatique, Pierre Mamboundou.
La réconciliation entre les militants sera certainement au menu de ses assises très attendues. Au lendemain de la mort de son président fondateur le 15 octobre 2011, une crise de leadership s’était emparée de cette formation politique portée sous les fonts baptismaux le 14 juillet 1989 à Paris en France.
Cette crise avait trouvé un début d’épilogue en août dernier. Thomas Ibinga, un des chefs frondeurs réunis au sein d’un courant de l’UPG dénommé les loyalistes et Mathieu Mboumba Nziengui, l’héritier contesté de l’UPG qui conduisait l’aile de Légaliste avaient paraphé un accord dit de réconciliation. L’acte aux allures constructives s’est produit lors d’une cérémonie sobre au siège de ce parti.
La situation semble latente. Le prochain congrès tant attendu pourrait ramener les mécontents à la maison UPG.
L’UPG reste à la recherche d’un dirigeant à la hauteur de son fondateur. Selon certaines indiscrétions, les frères ennemis ont permis mettre chacun de l’eau dans son vin pour réorganiser le parti, en perte de vitesse. Au terme des élections locales de 14 décembre 2013 l’UPG a perdu ces principaux bastions à savoir : la commune de Ndéndé (sud) et celle de Port-Gentil, la capitale économique du pays(centre).